Après Daech, quel accueil pour les mères et les enfants revenants ?
31 08 2017L’Europe comptait, début 2017, 2 500 djihadistes en Syrie et en Irak. Près de 700 Français et 500 Belges combattaient alors encore pour Daech. Après les défaites importantes sur le terrain militaire, la question du retour des familles combattantes est un défi politique, policier, juridique, mais aussi éthique, philosophique et éducatif.
Elles s’appellent Marie, Sonia, Henda, Sophie, Laura ou Julie. Musulmanes de naissance ou converties, portant le voile ou ne le portant pas, elles sont par dizaines déjà de retour dans leurs villes, dans leurs familles ou dans des lieux différents, parfois encore dans des camps de réfugiés ou sous la protection des ONG, espérant une solution. Les mères et les enfants français ayant vécu l’horreur sont de retour. Que faire ?
- Lire cet article de Séraphin Alava (Université Toulouse–Jean Jaurès)
- Lire aussi "Radicalisation : comment gérer le retour des mineurs ?" (La Gazette des communes).
- Lire aussi "Manuel du RAN/RSR. Interventions destinées aux personnes qui rentrent dans leur pays d’origine : les combattants terroristes étrangers et leur famille" (Commission Européenne, mai 2017).
Photo : theconversation.com