Sous ce titre ("la France pillée"), l’association Anticor dresse une analyse de l’enchevêtrement des réseaux d’intérêts entre le monde politique et les puissances de l'argent. Fruit d'auditions de personnalités, syndicats, journalistes, victimes de la corruption réalisés par le pôle économique d’Anticor au doux nom de Cleanstream, le rapport reprend et décrypte des rapports publics, décisions de justice, données officielles, enquêtes concernant des affaires emblématiques.
Le rapport, publié en cinq épisodes sur le site des Inrocks, donne successivement des coups de projecteur sur : la politique fiscale (chapitre 1), la question des grands contrats publics avec le privé (chapitre 2), les conflits d'intérêts (chapitre 3), l'indépendance du contrôle public exercé sur les prises de décisions, (chapitre 4), les errements des politiques décentralisées, avec le cas des délégations de service public du chauffage urbain dans des communes de gauche de la région parisienne (chapitre 5) et enfin sur la dépénalisation des « affaires », et l'inexécution des peines.
Dans sa première livraison, le rapport traite de l’influence des lobbyistes dans la vie publique, des cadeaux fiscaux à l’exemple du crédit impôt recherche, des emprunts toxiques placées par les banques auprès des collectivités locales.
Keyword - Niches fiscales
mardi, mai 3 2011
La France pillée : lobbies, conflits d'intérêt et corruption
samedi, avril 23 2011
La rémunération du travail, c'est le salaire
Interview de Thomas Piketty (EHESS et Ecole d'économie de Paris) parue dans Le Monde le 22 avril 2011.
Comment jugez-vous la réforme de l'impôt sur la fortune ?
L'objectif était circonscrit : supprimer le bouclier fiscal, sans avoir l'air de trop se renier. Au final, c'est le plus énorme cadeau fiscal aux plus riches du quinquennat ! On remplace un cadeau fiscal, le bouclier, par un autre cadeau fiscal, trois à quatre fois plus gros. C'est une folie de perdre des milliards quand les caisses publiques sont vides, que les patrimoines ne se sont jamais aussi bien portés et que les revenus stagnent. On fait le choix de la fortune acquise, contre le travail, les classes moyennes et populaires.
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Illustration : William Hamon (aka Ewns) - flickr - licence cc